20 oct. 2010

Regardez avec circonspection cette image :


J'ai presque (presque hein) envie de dire que cette publicité vend du RÊVE. Mais non. Elle vous vend juste une grosse pomme empoisonnée, vous fait prendre des vessies pour des lanternes et du fumier pour un bon bain au lait d'ânesse.

Alors maintenant, j'aimerais porter un toast à nos amis les grévistes, ces abrutis de bande-mou, pour leur faire comprendre quelques petites choses essentielles :

Tout d'abord un gréviste se doit de savoir pour quoi il fait la grève. OR ici, je suis et resterai persuadé à VIE que les péquenauds qui brandissent des panneaux "NON A LA REFORME DES RETRAITES" ne sont pas au courant ne serait-ce qu'un tantinet de ce que c'est, la réforme prévue pour les retraites. Déjà au premier argument, ils deviennent aussi utiles que des descriptions de paysage de Balzac. Quoique, au moins Balzac, il détruit pas les magasins autour avec sa meute de débiles aux cerveaux avariés, et il ne tire pas sur un chauffeur de bus qui ne pourra même pas profiter de sa retraite, le pauvre.

Deuzio, quand on veut prôner une idée, ou ne serait-ce que la faire entendre un minimum, on ne fait pas de fautes d'orthographe dans les affiches prévues à cet effet. Autant pisser dans un violon, sinon. Parce que des abominations du genre : LA MEILLEUR DES DEFENSES S'EST L'ATTAQUE (véridique), et qu'on oublie que le féminin de "meilleur" prend un "e" et que les démonstratifs, ça s'apprend en CM2, on fait son speech a l'ORAL, et sans bafouillement ou j'en bute un à la Kalachnikov avec des balles en coquille d'huître.
Oh et d'ailleurs rêve et grève n'ont pas le même accent sur le "e". Histoire de remuer le couteau la plaie béante qui vous sert de cerveau.

Donc messieurs-dames les grévistes, je vous demande expressément de prendre la porte, sous peine faire s'effondrer votre délicieux "(g)rêve". Je vous assure que je vous exècre au plus profond de mon âme, que si vous n'arrêtez pas je demande à Mireille Matthieu de vous faire un concert privé dans les chiottes sans aérations et fermées à clef d'un restauroute, avec les toilettes turques pleines et bouchées. Un supplice qui n'aurait d'égal que votre immense naïveté.

Oh et encore une chose, pour nous faire chier, on a déjà les pruneaux d'Agen, bien moins cons, et finalement bien meilleurs.

Donc cassez-vous. Barrez-vous. Dégagez, ou je vous assure que vous envoie un Enola Gay bourré d'anthrax.

Cordialement,

16 oct. 2010

Parce qu'on en a marre!



Aujourd'hui, je vise quelques personnes qui ont le gène Danielle et Béatrice (elles te font peur, avoue) ancré au plus profond de leur moeurs de maniaco-dépressifs à tendance aspirateur.
Oui, vous avez compris :
LES MANIAQUES -au bord du Toc, c'est flippant.

Oui, les Maniaques, ces gens exaspérants qui pensent que tout est lavable, y compris sa propre langue le matin "parce que le cancer nous guette chaque jour", qui croient pour passer l'aspirateur dans la salle de bain il faut déménager TOUS LES MEUBLES -y compris le lavabo et la baignoire "parce que la poussière massacre des millions de poumons chaque jour, et puis les acariens c'est encore plus moche que les tapisseries en peau de pis de vache pailletées de Valérie Damidot." Ceux qui sont sûrs qu'éradiquer les tâches sur les écrans, les vitres, les rideaux de douche, les porte-manteaux, le chat, ça permet de "se purifier et goûter les petits plaisirs de la vie : la propreté et la joie du nettoyage! Youyou!".

Sérieusement, Messieurs Propres, calmez vos ardeurs. Vous vivez sain. Certes. Mais nous.
Pensez à nous.
Oui.
Imaginez notre terreur effarante avant de vous rendre visite.
Oui. Nous avons PEUR de vous.

"Ne t'assoies pas ICI, tu vois bien que c'est propre!"
"NE BOIS PAS CA ATTENTION la tasse est nickel!"
"Tu éviteras d'aller aux toilettes hein, j'veux que tout reste plus blanc que blanc."
"Dis moi Nicolas, tu trouves ça normal d'éternuer CHEZ MOI?!"

Des réactions qui nous angoissent NOUS GENS NORMAUX. Ce n'est pas parce que ma vaisselle n'a pas été faite depuis 2 jours et que j'ai pas passé le Swiffer depuis avant-hier que je me douche avec des crottes de nez ou que mes éponges sont en bouse séchée, ou que mon produit à vitre sent le Boursin.

Alors je dis STOP. FIN AU RèGNE DU DéSINFECTANT ASEPTISANT DéCAPANT A LA JAVEL.
Parce que ça engendre des pubs et des émissions de merde.
Regardez donc vos oeuvres, fils du péché! , ici, et à cet endroit (sauf que ce dernier lien me fait rire comme la petite grosse de chez Marc-Olivier-Fogiel-l'horrible-suant ). N'oubliez pas de passer un "coup" sur vos ordis, que la vidéo soit nette quand même.

Vivez sales, c'est plus drôle. Tâchez vos fringues, pisser autour de la cuvette ou sur vos poignées de porte, mangez les coquillettes qui tombent par mégarde sur le carrelage, toussez sans mettre la main devant la bouche. QUE LA CRASSE SOIT! ET QUE MA VAISSELLE SE FASSE TOUTE SEULE! OUAIS!





12 oct. 2010

Tout devient probable.


My body is a cage (que quelque chose de positif sorte de cet article, au moins)

Aujourd'hui, je suis dans l'immense joie, jubilation, sadisme gratuit, de vous parler de l'unique gros problème quotidien de notre société - à part la crotte du matin -, ce même problème qui t'a empêché d'aller en amphi de biochimie à 14h30, celui qui t'a fait perdre ton temps encore plus que de regarder ça jusqu'à la fin -et c'est dire si c'est difficile de ne pas quitter la page-, ce handicap constant de la société qui a fait flipper des tas de gens voyageant sans carte 12/25 avec un billet 12/25 "parce que faut pas déconner non plus, 30euros pour Lille-Amiens, j'suis pas Rothschild, connards".

Vous voyez immédiatement le topic d'aujourd'hui.

Les trains.
Bien plus que les trains.
LA SNCF.
Et OUI, j'écris bien la SNCF, qu'ils viennent me lire un peu, ça leur apprendra à faire grève aussi souvent qu'Amanda Lepore fait des injections de Botox.

Premièrement, portons notre attention sur cette image :
On a donc un slogan magique "Tous les hommes d'affaires vous le diront, en 1ère classe ils ont plus de place pour déplier leur dossier" Hého là, excusez-moi?! Déjà ça sert à rien de faire de la pub pour la première classe, ou la seconde, ou la soute, quand les hommes d'affaires en question auront tous entendus "Le train TGV n° 7485 en provenance de Toulouse et à destination de Paris Montparnasse est ANNULé. Vous avez les boules hein?", déjà.

Ensuite, pardon, mais la première classe en TGV, des juste des sièges rouges de 5 cm plus larges pour caler ton gros cul graisseux confortablement, et des prises électriques tous les 5m, pour moi y'a pas de quoi exploser le budget non plus. Et en plus ils te laissent la clim en hiver.
BREF, continuons l'exploration de cette publicité, donc.

L'image : des jambes tout droit sorties du clip de Call on Me , pour justement amadouer tous ces pervers de capitalistes en costard -passez-moi le cliché- qui bandent à l'idée de passer 2h57 -normalement- aux côtés d'une chaudasse aux collants plus humides que l'Océan Indien. Messieurs, la SNCF vous met une carotte, ou si j'ose dire une figue, devant les yeux, et vous avancez.
Remarquons également que la femme qui est à la gare sur cette image attend. Comme nous tous, finalement.

Mais, bon, après un slogan et une image à faire claquer de rire un employé des pompes funèbres, n'oublions l'information principale donnée par la publicité :
TGV PARIS BORDEAUX : 2H57
De quoi? Ai-je bien lu?
2h57?
Ne soyons pas hypocrites, disons 3h.
Ne soyons pas hypocrites, disons 2 ans, 7 mois, 3 jours, et 25 minutes.
Et encore, sans compter les problèmes de météo, de suicides de casse-couilles sur la voie, des problèmes d'aiguillage de mes deux qui te bloquent deux heures dans un pâtelin portant le doux nom de Tergnier, de la GREVE qui fait son apparition inutile environ tous les 4 jours pendant 15 jours, pour-le-plaisir-de-rien-c'est-gratuit.

Alors non, la SNCF, tu n'as rien pour plaire, et je pense que si tu es Guillaume Pepy, tu mérites d'être bloqué TROIS INTERMINABLES HEURES entre deux gares, donc sur la voie, alors qu'un attardé en sweat Sergio Tacchini fait des borborygmes dans son coin, fredonnant un semblant de chanson m'obligeant à me cacher derrière mon bouquin pour ne pas lui cracher des éclats de rire à la tronche, c'eût été irrévérencieux.

Ou alors d'être dépecé pour faire une bâche de protection en peau de toi à tes trains - autant les appeler les Madame Tussauds du transport ferroviaire.

Ca y'est, c'est dit.

D'ailleurs, ça m'intéresse : raconte-moi tes mésaventures SNCFesques, personne n'est encore passé outre.