23 sept. 2010

Dites-moi, quand je vais chier, c'est mon cul ou la crotte qui se libère?

Oui, c'est mon doigt, avec son joli visage dessiné en amphi de littérature. Que voulez-vous, MacBeth et moi on n'est pas trop copain.
Et pour le poster, je remercie mon petit Maxime pour ses idées débordantes, il déboule le haricot :D


Si je parle de Julia Roberts, c'est pas parce que les aisselles poilues sont mon kiffe, en fait.
Non.
C'est parce que j'ai été voir "EAT, PRAY, LOVE" et ça chiait dans la colle.

Ce film offre un concept ma foi assez révolutionnaire puisqu'il raconte, en gros, je vous la fais très courte, d'une paumée qui part en Italie pour bouffer, en Inde pour prier, à Bali pour aimer. Un scénario épris de liberté, ça sent l'envol guilleret du papillon, et c'est tout aussi libre que le temps de Chantal Goya.
Mais mieux encore que le film, c'est la salle de cinéma. Parce que c'est bien mignon une rouquine de cinquante ans qui mange des spaghettis pendant un quart d'heure, autant appeler ça un supplice, le plus drôle reste les spectateurs.

Bon déjà, c'était mal parti parce qu'au début du film, un mec de genre 2,20m de haut avait l'air perdu comme un numéro spécial de Closer au rayon littérature classique. "Tu as perdu ta maman?" j'avais envie de lui dire, mais il faisait 2,20m, j'ai fermé ma gueule. Enfin pendant ce temps il a déambulé dans les rangées pendant les 15 premières minutes du film, à la fin j'me suis demandé s'il en fait il avait pas perdu son cerveau sous son siège.

Mais c'était loin de se terminer. A croire que ce film attire les glandus comme David Guetta attire les épileptiques sur le dancefloor.
Oui parce que après l'Antigone ("Où suis-je? Où vais-je?") de 2,20m qui faisait sa promenade journalière, Maxime, à côté de moi, s'est mouché comme une truie qu'on égorge. Alors là tu te dis "le mouchage fait-il le même bruit qu'une truie qu'on égorge?", ce à quoi je te répondrai "j'en doute fort, mais je t'emmerde." Et donc forcément, t'as toujours deux grand-mères ménopausées depuis 1973 qui poussent des râles et des brames choqués parce que quelqu'un se mouche "AU CINEMA ENFIN! MAIS Où VA LE MONDE?!"

Mais bon, l'essentiel c'est que j'ai payé ma place seulement 6,40€, que je suis passé avec une carte étudiant périmée, que le film était quand même une super croûte du cinéma, il faut l'avouer,et qu'au final, j'ai toujours pas compris comment Julia Roberts La Velue a pu partir en Italie, en Inde, puis au Bali sans avoir la moindre thune. J'veux bien croire qu'elle a des amis sympas, mais les amis sympas ça offre une lampe Ikéa ou un bon d'achat de 30€ chez Camaïeu, on me la fait pas à moi.

Mais Julia Roberts est virile, et peut-être qu'on le sait pas, mais c'était sûrement elle qui déambulait sur des échasses dans un long trench coat noir en faisant croire qu'elle avait perdu son cerveau sous son siège, pour checker qui aimait ou pas son film, sous peine de léchage de torse de Julia Roberts en personne.